Le Trouble d’Anxiété Généralisée se définit par un état d’inquiétude permanent et excessif chez le patient. Il est souvent accompagné d’un sentiment d’angoisse, d’insécurité, même si la victime est consciente que ses inquiétudes sont infondées. Alors incapable de contrôler son stress, il souffre ainsi d’un état de tensions psychologique et physique intenses. La victime peut aussi endurer des difficultés dans sa vie quotidienne car tous les événements, les activités ou même les pensées peuvent donner lieu à une angoisse incontrôlable. L’anxieux généralisé anticipe pour la plupart du temps le pire face à une quelconque situation. L’anticipation anxieuse négative ou le scenario catastrophe sont traduits comme suit : en cas d’un voyage, l’anxieux anticipera plusieurs incidents négatifs, notamment un accident, le risque de se faire voler…
Causes
Les cellules de notre cerveau sont en communication constante entre elles. Elles utilisent les neurotransmetteurs pour donner lieu à cette correspondance. Ce sont les neurotransmetteurs qui dirigent les émotions, les mouvements, les pensées, les fonctions cognitives (mémoire, concentration, jugement, etc.) et les fonctions de survie (sommeil, appétit, digestion, élimination, contrôle de la douleur, réflexes, etc.). Dans le TAG, l’équilibre des neurotransmetteurs est troublé. Cependant, l’origine de cette perturbation est inconnue. Le TAG n’a pas de cause distinctement identifiée et résulte probablement d’un ensemble de facteurs (biologiques, héréditaires, environnementaux) qui, combinés, causent l’apparition des symptômes.
Symptômes
De nombreux troubles anxieux sont plus occasionnels au sein de certaines familles et possèdent vraisemblablement une cause génétique. Il se trouve que les symptômes de l’anxiété sont aussi provoqués par certaines maladies, notamment l’anémie et les troubles de la thyroïde. Autres facteurs qui peuvent déclencher les symptômes : la caféine, l’alcool et certains médicaments. Cependant, les troubles anxieux surviennent lors d’événements traumatiques, comme la mort d’un proche, la guerre et les calamités naturelles, dont les tremblements de terres ou les inondations.
Quelques symptômes pour définir cette maladie :
- les phobies sont des appréhensions provoquées par quelque chose de spécifique, comme un animal, les orages, les hauteurs ou la perspective de prendre l’avion. Elles s’accompagnent de transpiration, de tension musculaire et de vertiges.
- l’anxiété sociale, ou phobie sociale, est un sentiment excessif d’anxiété qui se produit chez une personne se croyant constamment en situation embarrassante ou l’objet de plaisanteries en société.
- le trouble d’anxiété généralisée se définit par un sentiment d’anxiété excessive et continuelle, suscitée par une foule de choses et de situations (par ex. le travail, la situation financière, les enfants ou la santé). La peur n’est pas due à une cause spécifique.
- le trouble obsessionnel compulsif comporte des pensées récurrentes et désagréables. Par exemple, une personne qui a très peur de contracter une infection se lavera les mains sans arrêt. Dans certains cas, toutefois, il n’y a aucun lien entre les pensées et les comportements.
Traitements
Plusieurs traitements mentaux peuvent alléger l’anxiété, mais la thérapie cognitivo-comportementale ou TCC est le plus efficace de tous. Les médicaments se sont également montrés efficaces. Par conséquent, de nombreuses personnes les emploient tout en ayant recours à d’autres thérapies, afin de mieux gérer leur anxiété. Il est toutefois recommandé de consulter un psychiatre pour obtenir des directives cohérentes.
Prévention
Plusieurs personnes souffrant de cette maladie ont trouvé que certains changements apportés à leur mode de vie avaient eu un effet positif sur leur anxiété, notamment les méthodes ci-après :
- une réduction de leur consommation de caféine ;
- une consommation d’alcool plus prudente ;
- l’abandon du tabac ou une consommation tabagique réduite ;
- la pratique de techniques de relaxation (par ex. des techniques de respiration, le yoga, la méditation) ;
- une alimentation saine, un sommeil réparateur et la pratique régulière d’une activité physique ;
- l’extériorisation de leurs sentiments auprès d’un proche ou d’un conseiller professionnel.