Dans son rapport 2010 qui vient d’être rendu publique, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) alerte sur les dangers liés à l’influence des soi-disant ‘thérapeutes’ capable de guérir des patients par la vitamine c, l’absorption d’urine, injections d’acides, ou encore en allant à la source des problèmes familiaux. En effet, ces pseudo-thérapeutes font croire au traitement miracle du cancer par ces divers moyens.
L’une des principales approches de ces pseudo-thérapeutes est d’éloigner le patient de son entourage familial et de son traitement cancéreux. Qualifiées de dérive sectaire et thérapeutique, ces pratiques peuvent conduire à la mort du patient, s’il vient à interrompre tout traitement médical.
J’ai croisé des patients que l’on sentait sous influence et qui sont allés jusqu’à refuser des traitements. On aboutit alors à une perte de chances importantes pour ces malades” – Professeur Etienne Brain, Oncologue.
Miviludes et l’Institut national du cancer se mobilisent
Avec l’aide du Ministère de la Santé, Miviludes et l’Institut national du cancer lancent une campagne de prévention et sensibilisation destinés aux malades du cancer et familles. Cet appel à la vigilance a pour but de venir à bout des fausses idées telles se couper de son entourage et des soins médicaux pour trouver une guérison complète.
Les médecines douces remises en cause ?
Même si les pseudo-thérapeutes auto proclament qu’ils utilisent seulement les moyens naturels pour venir à bout du cancer, il n’est pas pour autant valable d’affirmer que les médecines douces/naturelles doivent aussi faire preuve de vigilance. De nos jours, les thérapies supplémentaires comme la réflexologie sont disponibles en services hospitaliers. De plus, l’acupuncture, la méditation sont connus pour avoir un effet positif sur le moral du patient, en l’aidant notamment à supporter les douleurs liées à la maladie, au traitement de la chimiothérapie.