Annuellement, environ 500 000 patients sont atteints d’infections nosocomiales, responsables d’un taux de mortalité de 4000 cas par an. Ce fléau suscite la révolte des malades et des proches. Il est inconcevable qu’une hospitalisation en vue de soigner une pathologie ou des blessures, soit responsable d’une autre maladie, contractée en milieu hospitalier. Dr Jean-Michel Guyot a écrit une œuvre relative aux infections nosocomiales et reprenant les conditions d’hygiène dans lesquelles pratiquent les professionnels de santé.
Anecdote véridique
Jean-Michel Guyot, médecin anesthésiste-réanimateur et hygiéniste, relate une anecdote relative à une femme âgée de 75 ans qui a subi une intervention pour implanter une prothèse à la hanche. Bien que l’opération se soit bien déroulée, deux mois après, la patiente a été sujette à des douleurs et à une fatigue constante. Des examens ont révélé qu’elle souffrait d’une infection de la prothèse. Ce problème a contraint la dame à rester au lit avant de subir une autre intervention rectificative.
Fait inéluctable ou erreur des médecins
Il n’existe pas présentement d’éléments concernant les pratiques du personnel chirurgical ou de la marche à suivre, permettant leur remise en question et justifiant le surgissement d’incidents de cet ordre-là. L’inoculation du virus ne semble pas être provoquée par la contamination de la zone à être opérée ou l’assainissement incorrect des pansements. L’explication la plus évidente est que le virus est préalablement présent dans l’organisme de la malade.
Mesures à adopter
Si la patiente porte déjà le virus, cela n’implique absolument pas qu’il faille accepter ce malencontreux état des lieux. Les personnes en charge de l’hygiène des interventions chirurgicales doivent redoubler de vigilance. Les patients ne doivent surtout pas hésiter à le leur rappeler.