A retenir : La phobie sociale est présente dès l’enfance, mais se manifeste principalement à l’adolescence, vers 11 ans à 15 ans.
La phobie sociale vient d’être reconnue comme une maladie, les causes sont inexactes, mais cette phobie se guérit facilement. La phobie sociale se manifeste pendant l’enfance et dure jusqu’à l’âge adulte. 6 % à 10 % de la population française est touchée par cette maladie, mais ils n’osent en parler. Si la phobie est détectée assez tôt, et le traitement entamé rapidement, la personne a des fortes chances de guérir très vite.
Timidité ou phobie sociale
La timidité et la phobie sociale se ressemblent car toutes les deux se manifestent par une peur de parler en public, un sentiment d’infériorité, un manque d’estime de soi. La différence entre la timidité et la phobie sociale réside dans le degré du sentiment de gêne, et l’intensité avec laquelle la personne tente de contourner un problème.
La phobie sociale se caractérise par une peur d’être jugé. En effet les phobiques contournent toutes les situations qui sont susceptibles de les mettre dans l’embarras.
Signes
Une personne souffrant de phobie sociale fuit toutes les situations, évite tout contact social, que ce soit en milieu scolaire ou professionnel. Le phobique peut même éprouver une peur pour parler de la météo avec son voisin.
Il se sent constamment jugé ou observé dans tous ses actes. Pour lui, les gestes les plus simples peuvent s’avérer être un parcours du combattant.
Les plus touchés
Elle est présente dès l’enfance, mais se manifeste principalement à l’adolescence, vers 11 ans à 15 ans. Les plus jeunes font une phobie scolaire et doivent consulter un psychiatre ou un psychologue.
Causes
Les causes peuvent être biologiques, ceci dit un déséquilibre au niveau de l’amygdale cérébrale. Ce dernier joue un rôle dans la manifestation des sentiments, la peur ou l’anxiété.
L’environnement dans lequel vit un individu peut le rendre phobique. On entend ici le mode d’éducation utilisé. Si un enfant est surprotégé pendant son enfance, il sera plus apte à développer une peur en public, et manquera d’assurance en lui.
De plus, les facteurs réactionnels peuvent être également responsable d’une phobie sociale. Si un contact s’est mal passé, une humiliation en public peut avoir de graves séquelles comme la phobie sociale.
Conséquences
Le phobique vit un véritable calvaire au quotidien. En effet, il va appréhender chaque situation et cela sera une torture pour lui, et va essayer de trouver des solutions pour ne pas se retrouver en public.
Toutefois, son sentiment d’infériorité augmentera et il pourra même faire une dépression à la longue.
Traitements
Les antidépresseurs alternés des thérapies de comportement cognitives restent les plus efficaces. En effet, ce traitement permet d’atténuer les actions d’évitement.
Si le phobique fait une crise d’angoisse le médecin lui prescrira un médicament anxiolytique. Ce dernier peut toutefois créer une dépendance.
Le thérapie comportementales et cognitives (TCC) adopte le principe du réapprentissage. En effet le TTC apprend le phobique de réagir différemment face à des situations particulières.
Cette thérapie dure quelques mois, et aide à trouver une solution à un problème précis au lieu d’analyser en profondeur la personnalité de l’individu.